LA ROUTE DES CANONS DE LA FORGE D’ANS
Un ouvrage hors-série, tome 1
La défaite de l’Invincible Armada en 1588, nous explique Patrick Villiers, est la première fois où on peut parler d’une bataille navale où le canon est l’arme décisive. Les Anglais sont parmi les premiers à mettre des roulettes sous l’affut qui porte le canon. Cette innovation leur a permis d’acquérir la supériorité du feu qui leur donna la victoire. Au départ l’artillerie navale, composée presque exclusivement de canons en bronze va rapidement donner une importance vitale aux canons de fonte.
Sous Louis XIV une grande industrie apte à produire ce type d’armes s’est constitué en France et parmi les plus grands hauts-fourneaux on trouvait Saint-Gervais (Isère), Rancogne (Charente) et la Forge d’Ans (Dordogne)
Nous avons voulu rendre hommage aux animateurs de la Route des Canons dans leur diversité et à ceux qui nous soutiennent depuis 26 ans: adhérents, sympathisants, collectivités territoriales institutionnels, universitaires, associatifs et communicants.
Nous avons souhaité sans être pour autant exhaustifs faire le récit des épisodes et événements qui ont marqué depuis 1996 la vie de notre association liée à la Forge d’Ans qui nous est chère. D’après, le temps était venu de faire le point sur nos dernières recherches.
Plus que l’historique de la Forge et de François de Hautefort, son créateur, nous voulions aussi et surtout la réintégrer dans la grande histoire de la Marine…
Comment dans cette industrie nouvelle, au milieu des égos des personnalités et des conflits menés par un Roi guerrier, la forge d’Ans est-elle née en 1691.
Comment, sous l’éclairage des courriers échangés entre Pontchartrain à Versailles et Landouillette à Rochefort et des différents conflits européens, peut-on comprendre la naissance du haut-fourneau qui occupe le confluent du Blâme et de l’Auvezère en Dordogne.
Comment les hauts-fourneaux de la forge d’Ans ont-ils pris leur place dans l’histoire de la Marine de Louis XIV. Comment a évolué notre association et comment elle continue de travailler sur cette histoire?
Comment Christine et Olivier Genevois ont-ils eu un jour le coup de foudre pour ce monument au point de l’acheter…
Oui, c’est bien le terme… Coup de foudre… Tous les auteurs de ce premier opus sur la Forge d’Ans vont vous le faire partager…
TABLE DES MATIERES
- – Chapitre I
Petite histoire de la route des canons -Histoire thématique d’une association – Patric Chouzenoux
- – Chapitre II
La marine royale et les canons de fer de Richelieu aux Pontchartrain – Patrick Villiers
- Chapitre III
François de Hautefort, les Landouillette de Logivière, les Pontchartrain et la forge d’Ans sous Louis XIV – Dominique Marsac
- – Chapitre IV
Description d’une forge à canons de fer vers 1692 Selon l’œuvre de Surirey de Saint-Rémy
- – Chapitre V
Gilles et Pierre de Hautefort, deux Hautefort dans la marine de Louis XIV Patrick Villiers
- – Chapitre VI
Pourquoi avons-nous acheté la Forge d’Ans, mon épouse et moi-même Olivier Genevois
LES AUTEURS
Patrick Villiers est professeur émérite et membre de la Société Française d’Histoire Maritime. Il propose dans ses ouvrages une relecture de l’histoire des batailles navales traditionnelles sous l’angle des relations économiques internationales. Il s’attache tout particulièrement à l’étude des corsaires, des convois, des budgets de la Marine et du profit en temps de guerre et aux constructions navales.
Dominique Marsac est formateur, consultant, et chargé de Missions en entreprises
Il occupe les fonctions de Vice-Président et Community Manager de l’association de la ROUTE DES CANONS DE LA FORGE D’ANS. Il mène des recherches sur l’histoire de la Métallurgie et de la révolution industrielle
Patric Chouzenoux est ancien notaire et président de l’association de la ROUTE DES CANONS DE LA FORGE D’ANS
Olivier Genevois est avocat associé au cabinet Dentons de Paris et spécialisé en Private Equity et en fusions et acquisitions. Il est propriétaire de la Forge d’Ans
Tirage : 250 exemplaires
Pensez à réserver votre exemplaire auprès de notre secrétariat à l’aide du bon ci-joint et bonne lecture.. 18 € (plus 10,00€ si frais d’expédition)