
La variété des modèles présentés témoigne de la naissance d’un art de vivre : celui d’enseigner et d’agrémenter.
Le Paradis de Dommartin-le-Franc est l’exemple même que, par sa diffusion, l’art n’est plus l’apanage d’une élite mais est au service de la collectivité toute entière. En plâtre, en fonte ou en terre cuite, le fonds de 600 œuvres environ est classé en deux grandes thématiques et composé pour les deux-tiers d’œuvres à caractère religieux.
Le religieux
La thématique est représentative des cultes qui naissent à cette époque comme l’apparition de Notre-Dame de la Salette à deux jeunes bergers en 1846, celle de Notre-Dame de Lourdes à Bernadette Soubirous en 1858, ou encore le culte dévolu au curé d’Ars, Jean-Marie Vianney, nommé patron de tous les curés de l’Univers par le pape Pie XI en 1929.
Le profane et les grands hommes
La seconde thématique couvre pour le tiers restant des modèles à caractère profane, parmi lesquels des monuments d’illustres, une grande galerie de bustes de notables (parfois inconnus), d’œuvres ou d’allégories romantiques, teintées d’exotisme ou encore politiques.
Quelques éditions en fonte ou en bronze sont également présentées.
Nombre de modèles sont des œuvres d’artistes reconnus des XIXe et XXe siècles : Édouard Drouot (né à Sommevoire), Mathurin Moreau, Marie d’Orléans, Églantine Lemaître, Ernest Boutellier, Léon Cugnot ou Gustave Doré, pour ne citer qu’eux.
Des modèles réalisés d’après des œuvres antiques, médiévales ou modernes sont également édités d’après Léonard de Vinci, Michel-Ange, Raphaël, Germain Pilon ou encore Jean Goujon.
Source : ASPM – Elisabeth Robert-Dehault, Sylvain Roze, Guillaume Delvaux
Pour accéder à la page correspondante dans le Conservatoire des machines : https://www.ars-metallica.fr/ads/le-fonds-une-exceptionnelle-richesse/