Un sujet où la fonte avait un rôle. Mais une histoire plus complexe qu’il n’y paraît..
“Aujourd’hui, on tire la chasse et c’est parti. Pourtant, cela ne s’est pas toujours passé ainsi. Jusqu’au milieu du 19e siècle, les excréments bruxellois étaient récupérés et transformés en engrais. De leur côté, les canalisations d’égout servaient essentiellement à évacuer les eaux pluviales. L’adoption du “tout à l’égout” (rejet des matières fécales dans les canalisations souterraines avec les eaux pluviales) met fin au “cycle des immondices” qui permettait de rendre aux campagnes, sous forme d’engrais, les nutriments consommés en ville sous forme de denrées alimentaires.”
“Le tout-à-l’égout fait partie de l’arsenal des mesures déployées au milieu du 19e siècle par les tenants du mouvement hygiéniste pour assainir la ville. Pourtant, loin de faire consensus, les perspectives ouvertes par ce nouveau dispositif se heurtent d’emblée à d’importantes critiques. D’une part, celles-ci portent sur le gaspillage de nutriments qu’implique l’évacuation des latrines à l’égout à une époque où les sources en matières fertilisantes sont limitées. D’autre part, elles dénoncent l’effet délétère de ce dispositif sur les cours d’eau dans lesquels les égouts se déversent faute de systèmes performants d’épuration des eaux usées” (…)
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