Le cygne (1846) de la fontaine de Robécourt (village célèbre pour sa fonderie de cloches) a été volé fin février-début mars. L’ancienneté de la fonte la rendait précieuse et originale.La fonte était adossée à la fontaine au centre de la place du village.
Une enquête a été ouverte par la Gendarmerie de Lamarche.
Précisions par l’association du patrimoine bleurvillois
Le projet d’établissement d’une fontaine sur la place de la Croix-Blanche à Robécourt émerge en janvier 1846, car il n’y en a pas encore au sud du village. De plus, elle avait été promise aux habitants dès que les finances le permettraient, lors de la construction de la fontaine Saint-Jean (au nord du village), afin de donner un accès équitable à l’eau dans tout le village. Abel Mathey, architecte à Neufchâteau, propose un premier projet avec un bassin en fonte. Toutefois, en mars 1846, le conseil municipal lui demande un deuxième projet avec un bassin en pierre. Celui-ci s’élève à 3721 francs, moins onéreux qu’avec un bassin en fonte. Cependant, le préfet demande que le bassin du projet soit en fonte. Il est certes plus cher à l’achat (pour 4925 francs), mais il sera plus résistant et entraînera moins de frais d’entretien. De plus, si le conseil municipal souhaite persister dans sa première décision, il ne sera donné aucune suite au projet par le préfet du département. En juillet 1846, la construction de la fontaine a donc lieu avec un bassin en fonte. Les travaux sont réalisés par Jean-Claude Bérard et Joseph Frémont, entrepreneur pour 4406 francs. La fonte provient de la fonderie de Tusey selon la signature sur la colonne d’alimentation “FONDERIE / DE TUSEY / 1846”. (sources : AD88, série 2O408/10).