Sauriez-vous identifier les cariatides des fontaines Wallace ?

Une correspondante nous a demandé si nous étions capable de mettre un nom sur les quatre statuettes qui ornent les fontaines Wallace. Cette question nous a laissé perplexe et nous avons essayé d’aller au-delà des descriptions ordinaires que l’on lit partout… Nous soumettons cette proposition à l’examen…

Que nous dit-on ?  “Les quatre cariatides représentent la bonté, la simplicité, la charité et la sobriété. Elles sont toutes différentes, soit par la position de leur genou et de leurs pieds, soit par la manière dont leur tunique est nouée au niveau du corsage”  Wikipédia

On peut penser que les saisons se suivent dans un ordre chronologique, reste à trouver le sens (des saisons). Nous nous appuyons sur des indices tels que :  la jupe fermée ou longue, c’est “saison fraîche ou froide” ; Jupe relevée est un indice de chaleur. Les yeux fermés sont associés à la modestie de vertus “intérieures” et les yeux ouverts, aux vertus tournées vers l’extérieur, actives.  Cela donne par combinaison des critères cette répartition :

Yeux fermés (vertus modestes ?)

  • Simplicité  – printemps (fleur – jupe relevée, bouton à droite).
  • Sobriété – l’automne (fleur dans le cou, jupe longue, genou droit en avant).

Yeux ouverts (vertus actives ?)

  • Bonté  – l’hiver  (jupe longue baissée ; bouton  entre les seins)
  • Charité – l’été – (bouton entre les seins et jupe relevée par bouton à gauche).
SOBRIETE Cariatide: yeux fermés  jupe longue fermée   : automne ? Source Wikicommons
BONTE Cariatide: yeux ouverts, jupe longue fermée : hiver ?  Source Wikicommons
SIMPLICITE –  Cariatide : yeux fermés, jupe ouverte ; Printemps ?    Source Wikicommons
CHARITE Cariatide :  yeux ouverts, jupe ouverte ; été ? Source Wikicommons

Lisez aussi ceci : un article plus “scientifique” qui parle des fontaines (et non des statuettes)  https://www.cairn.info/revue-societes-et-representations-2012-2-page-213.htm

et une fable : http://www.shalp-puteaux.org/litterature/pages/autourde005.html

1918 ; La vie parisienne : dessin de Jean Tam : “les restrictions continuent : après tout, à vingt ans, on peut vivre d’amour et d’eau fraîche”.

 

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