Bicentenaire à Seraing : il y a deux cents ans que John Cockerill y a racheté l’ancien château d’été des Princes-Évêques. Le jeune homme d’origine anglaise voulait y installer le siège administratif de ses ateliers. C’est le point de départ de toute l’histoire.
En 1817, John Cockerill a 27 ans. Il achète pour 45 000 francs l’ancien château des Princes-Évêques à Seraing. En 1820, il demande un permis pour son premier haut-fourneau au coke. Il achète ensuite un charbonnage. Dans ses usines, derrière le château, il emploie 3000 ouvriers. Il fabrique des locomotives, des moteurs à vapeur pour les filatures et des bateaux. Fin des années 1830, ses affaires vont mal et il meurt à Varsovie. Les usines Cockerill deviennent une société anonyme.
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Destruction créatrice, fusions, fermetures, nouveau Cockerill
Les destructions de la première guerre obligent à tout reconstruire, et c’est le départ d’une nouvelle prospérité. Cockerill fusionne avec Ougrée-Marihaye et l’Espérance-Longdoz. Les années 70 et 80 sont difficiles. Usinor rachète Cockerill-Sambre, devient Arcelor et condamne les hauts-fourneaux.
Le directeur Bernard Serin sort du groupe avec la division CMI, dont il fait Cockerill Maintenance et Ingéniérie et qu’il développe. Aujourd’hui, c’est CMI qui occupe l’ancien château d’été des Princes-Evêques. Ce nouveau Cockerill emploie 4700 personnes dans le monde, dont 1400 en Belgique.