C’était dans le cadre des journées du patrimoine et dans le programme concocté par les habitants d’Ecot-la-Combe. Syvlvain Roze qui a beaucoup cherché et trouvé sur les Frères Michel a fait une conférence que relate le Journal de la Haute-Marne (19 septembre 2017).
La présentation de cette conférence sera mise en ligne bientôt.
Rappel (source Wikipédia) https://fr.wikipedia.org/wiki/Ecot-la-Combe
Le premier seigneur d’Ecot qui nous soit connu, du nom de Girard vivait en 1090. Le seigneur d’Ecot rendait foi et hommage à celui de Reynel.
L’un de ses descendants, le chevalier Hugues d’Ecot, mourut dans la septième croisade sous Saint Louis, en la bataille de Mansoure. “Là”, écrit le sire de Joinville dans ses mémoires, “fut blessé messire Hugues d’Ecot de trois coups de lance au visage”. (Jean de Joinville, Vie de Saint-Louis).
Le château ou maison forte d’Ecot fut démoli au XIVe siècle pendant les guerres, époque à laquelle s’éteignit la première branche des seigneurs. Dans les siècles suivants le domaine fut érigé en baronnie au XVe, puis en marquisat au XVIe siècle. Le dernier seigneur d’Ecot fut Charles-Camille de Capizuchi, marquis de Bologne (1717-guillotiné en janvier 1794) (cf. l’œuvre du marquis de Foudras qui retrace sa vie de grand chasseur).
En 1750, selon l’abbé Roussel, on comptait à Ecot 56 feux et 182 communiants, presque tous bûcherons.
L’industrie métallurgique est citée à Ecot depuis 1586. le village doit en partie sa configuration actuelle aux Michel, maître des forges de père en fils de 1768 à 1839. Ils comptaient parmi les dix sidérurgistes les plus riches de France sous l’empire.
En 1847 le châtelain du lieu était le comte Louis François de Beurges.
Des trois usines d’Ecot la Combe, sortaient annuellement au XIXe siècle 500 tonnes de fonte, consommant pour cela 1270 tonnes de charbon de bois dont la matière première venait des forêts environnantes.