Que fait-il ? Que fait-il là ? Que fait-il, là, ce haut fourneau éteint depuis vingt-cinq ans, reste industriel, artéfact obsolète, cadavre de machine ? Voilà bientôt deux décennies que j’en interroge la présence, que j’en note les transformations en sa nouvelle deuxième vie d’être d’histoire, de mémoire, de patrimoine, de culture technique, de culture ouvrière… – que sais-je encore ! –, que j’en guette les signes, à défaut définitif de sa respiration ininterrompue qui jadis habitait et rythmait l’espace urbain (Tornatore 2004, 2015). Voilà quelques années que cette interrogation s’est transformée en une inquiétude quant à la possibilité d’en parler : que dire et au nom de quoi ? Voilà quelques années que j’interroge concomitamment ma présence, le temps passé à l’arpenter, à questionner ses visiteurs, à discuter avec ses humains, d’hier et d’aujourd’hui, non par pure complaisance mai… (suite sur Cairn
Tornatore, J.-L. 2016 « Haut fourneau, xxe siècle », Techniques&Culture 65-66 « Réparer le monde. Excès, reste et innovation », p. 340-351.
Référence électronique : Jean-Louis Tornatore, « Haut fourneau, xxe siècle », Techniques & Culture [En ligne], 65-66 | 2016, mis en ligne le 31 octobre 2018, consulté le 01 février 2017. URL : http://tc.revues.org/8096 ; DOI : 10.4000/tc.8096
Dans la même parution : Browne, C. 2016 « Friches industrielles. Réenchanter les ruines de la Ruhr “post-industrielle” », Techniques&Culture 65-66 « Réparer le monde. Excès, reste et innovation », p. 422-433.
Référence électronique : Cynthia Browne, « Friches industrielles », Techniques & Culture [En ligne], 65-66 | 2016, mis en ligne le 31 octobre 2018, consulté le 01 février 2017. URL : http://tc.revues.org/8165 ; DOI : 10.4000/tc.8165