Pot Bouille : le décor de fonte dans le film de Julien Duvivier

D’après le générique, tout n’est que décor (mis à part quelques extérieurs près de l’auberge Fournaise, chère aux impressionnistes) ; ils sont signés Léon Barsacq. Pot Bouille est un film de 1957.

Jeune provincial aux dents longues, Octave Mouret  (Gérard Philippe) débarque dans le Paris du Second empire… Le cadre principal du film est un immeuble bourgeois imposant, richement décoré, autant que le serait un hôtel particulier.  Torchères, statues-cariatides (de pierre) dans l’entrée où le propriétaire rentre avec sa calèche, appliques dans l’escalier, lui-même bordé par une riche balustrade. Dans ce cadre, se rencontrent un séducteur, de jolies femmes plus ou moins malheureuses prêtes à succomber à ce diable qui débarque de sa province… et des bourgeois peu gâtés par les auteurs : E. Zola, J. Duvivier et le dialoguiste F. Jeanson : préoccupés par l’argent, coureurs de jupons faisant la morale aux autres, hypocrites…

Nous avons fait quelques captures d’écran pour isoler les scènes où un décor de fonte est visible, sans que nous sachions s’il s’agit de réelles statues, de faux, de trompe-l’oeil. Cliquez sur les vignettes pour les agrandir.



 

 

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