Dans le Lot-et-Garonne, Fumel a été un grand centre métallurgique avec la Société métallurgique du Périgord (qui avait une spécialité de tubes par centrifugation dont certains font la structure du centre Georges Pompidou – Beaubourg).
Mardi 12 décembre, en fin de matinée, Didier Caminade, président de Fumel Vallée du Lot, Marie-Hélène Belleau, vice-présidente chargée du patrimoine, Jean-Louis Costes, maire de Fumel, Christian Airiau, conservateur des antiquités et objets d’art, et quelques passionnés de patrimoine ont assisté à la sortie de la Marianne de la paix, du hall de la mairie. Lieu où elle était installée depuis ce que Jean-Louis Costes a appelé « une opération commando ». Cette statue voyageuse est sans aucun doute un des objets patrimoniaux les plus représentatifs du bassin fumélois.
Commandée par la Société minière et métallurgique du Périgord au sculpteur tarnais Jules Cambos, elle a été coulée en fonte de fer par les ouvriers de l’usine, avant d’être présentée à l’Exposition universelle de 1878, pour montrer l’activité de la fonderie fuméloise.
Pour d’autres fontes à Fumel (dont une belle fontaine signée Brousseval) sur e-monumen : voir ici https://e-monumen.net/mots-cles/fumel/
A noter aussi que Fumel possède une magnifique machine deWatt, classée monument historique.
La Marianne n’avait pas été recensée par nous car à l’intérieur de la mairie ; elle sera ajoutée à notre base notons que localement, elle n’est guère documentée, que ce soit sur le site de la mairie ou dans la page Wikipédia.