A la salle Vasari de l’Institut National de l’Histoire de l’Art à Paris, séance en deux temps, introduite par Anne Pingeot.
D’abord, une présentation de la base de données tirée de la collection de cartes postales dite “fonds Debuisson” ; l’histoire de la collection commencée par Roxane Debuisson est contée par France Debuisson. En même temps, elle a présenté les grandes caractéristiques de ces statues “aux grands hommes”, ou ornementales ou enfin, monuments aux morts. L’exposé a donc été à la fois une présentation d’une démarche et celle d’une histoire de statues principalement au XIXe siècle, âge d’or de la statuomania et de la carte postale.
La collection est visible à cette adresse : https://anosgrandshommes.musee-orsay.fr/index.php
Il y a des points communs entre les deux bases : celles du fonds Debuisson est adossée à des cartes postales et prend en compte tout ce qui est dans l’espace public français, quel que soit le matériau. E-monumen.net traite du patrimoine en métal d’origine française et dans l’espace public mondial. Les points de rencontre sont donc les cartes postales que le musée d’Orsay nous avait confiées pour démarrer e-monumen, cartes que nous avons bien sûr conservées, géolocalisées et parfois complétées par des photographies récentes, avec des liens vers les catalogues quand il s’agit de fontes de série.
Plantar : Justine Gain travaille en ce moment sur une thèse consacrée à ce sculpteur de la première moitié du XIXe siècle. Peu connu, “sculpteur des bâtiments du roi” il reprend vie avec ces recherches qui montrent principalement des travaux dans des palais, des musées, des édifices de prestige. Des bas-reliefs, des ornements, des décors… et pour la fonte, des modèles qui ont été édités par Ducel et le Val d’Osne, dont le célèbre “Lion à la Boule” dont on se demande s’il n’est pas la seule sculpture en ronde bosse. Mais il y a la chaire de l’église de Chaumont ! Du coup, il nous faudra enrichir la fiche consacrée à Plantar dans notre base.
Petite évocation en images de ces deux heures et exposés suivis par des spécialistes dont les questions ont permis d’approfondir les sujets. Merci aussi à Anne Pingeot pour sa présentation et sa bonne humeur.