Nous avions publié le 30 juin 2021 un article (https://www.fontesdart.org/lecture-critique…nouveau-officiel/) de Frédéric Descouturelle qui faisait un compte rendu d’un papier paru dans la revue Histoire, économie & société et ayant pour titre « Le métropolitain d’Hector Guimard : un art nouveau officiel ».
1/ https://www.cairn.info/revue-histoire-economie-et-societe-2021-2.htm
En réaction, nous avons reçu de M. Bruno Montamat cette demande de droit de réponse avec ce texte que nous publions :
“Docteur,
Il m’a été communiqué votre ” lecture critique” de mon article sur le métropolitain de Paris paru dans une revue scientifique avec comité de lecture universitaire international. Je suis consterné du ton employé, de la virulence gratuite des propos à caractère personnel et de la disqualification de mes travaux pourtant reconnus par la communauté scientifique. Sachant que vous étiez coutumier du fait dans vos auto-publications passées sur le site du Cercle Guimard où vous ne citiez jamais précisément mes travaux ( qualifiés sans plus d’argument de ” divagations délirantes […] charmantes inepties à tonalité mystico-ésotérique”), je pourrais paradoxalement me réjouir de voir que vous reconnaissez publiquement leur lecture attentive, notamment celle sur les “cercles artistiques, littéraires et philosophiques d’Hector Guimard, architecte d’Art” parue dans la revue Romantisme en 2018: https://www.cairn.info/
Votre reprise dans votre texte du 16 juillet 2019 du lien inédit que je faisais entre le chat sculpté du Castel Béranger et l’enseigne du cabaret du Chat noir atteste à cet égard d’une appropriation plus que cavalière. Je vous demande de bien vouloir cesser vos attaques gratuites et injustifiées qui pénalisent plus votre probité et celle du Cercle Guimard que celle de mes travaux. Comme tout domaine, la recherche est en constante évolution et l’étude de Guimard n’y échappe pas à la suite des travaux des pionniers. La simple compilation de nouvelles archives ne peut prétendre remplacer le travail de l’historien et elle finit par mal dissimuler la faiblesse – voire l’absence- d’analyse des dits documents, présentés comme de simples cautions aux interprétations datées auxquelles le Cercle Guimard semble vouloir se cramponner mordicus. A cet égard, je vous transmets un extrait des échanges féconds que j’entretiens avec le milieu professionnel de l’Art nouveau, notamment en la personne de François Loyer ( Directeur de recherche honoraire au CNRS, Président honoraire de la Commission du Vieux Paris, Président du conseil scientifique de la villa Majorelle ( Nancy), etc…) qui m’avait félicité précisément pour l’article que vous incriminez:” Cette publication me réjouit. C’est la première fois qu’un travail vraiment sérieux dépasse les habituelles collections d’anecdotes et de cartes postales, accompagnées de propos louangeurs sans la moindre réflexion sur le sujet”.
Il est regrettable que le bureau du Cercle Guimard n’ait pas compris l’opportunité scientifique de publier à l’automne 2020 mon étude sur le mécénat de la famille Nozal. A sa place, vous avez préféré diffuser le feuilleton d’un membre du bureau, par ailleurs cadre bancaire. Mon travail a naturellement trouvé sa place grâce à l’APAHAU ( Association des professeurs d’archéologie et d’Histoire de l’art des universités) après sa validation par un comité de lecture éminent :http://blog.apahau.org/ha88-
Bruno Montamat, Historien, Chargé du Patrimoine culturel aux ministères de l’Education nationale, de la jeunesse et des sports, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, ancien membre du conseil scientifique de la villa Laurens (Agde), ancien Chargé des acquisitions au musée d’Orsay.