Auguste Trouchaud : sculpteur – praticien – de la Jeanne d’Arc de Marie d’Orléans

Auguste Trouchaud est un praticien… Ses dates de naissance et de décès ne sont pas connues, mais son rôle discret  – mais réel –  dans l’oeuvre de Marie d’Orléans est précisée, grâce aux informations lues dans une brève de la Tribune de l’Art.

Marie d’Orléans (1813-1839) et Auguste Trouchaud (?- ?) Jeanne d’Arc, 1837 Marbre – 56 x 49 x 35 cmVersailles, Musée national du château Photo : Starus (Domaine public)

Marie d’Orléans (1813-1839) et Auguste Trouchaud (?- ?)
Jeanne d’Arc, 1837
Marbre – 56 x 49 x 35 cmVersailles,  Musée national du château
Photo : Starus (Domaine public)

Auguste Trouchaud (?- ?)
d’après Marie d’Orléans (1813-1839)
Buste de Jeanne d’Arc, vers 1840
Marbre – 56 x 49 x 35 cm
Orléans, Musée des Beaux-Arts Photo : Galerie Christophe de Quénétain

La sculpture [un buste de Jeanne d’Arc d’après Marie d’Orléans] , en marbre, est d’une taille impressionnante et de superbe qualité. Il s’agit de la tête de la célèbre Jeanne d’Arc que Marie d’Orléans, la fille de Louis-Philippe, artiste morte très jeune, avait réalisée. Comme beaucoup de sculpteurs au XIXe siècle, Marie ne taillait pas elle-même le marbre mais sous-traitait l’exécution à un praticien. Celui qui réalisa la sculpture en pied de Jeanne d’Arc en marbre, également commandée par Louis-Philippe pour Versailles en 1836 et qui s’y trouve toujours, était Auguste Trouchaud, qui eut sans doute une carrière indépendante (il n’exposa qu’au Salon de 1837, deux bustes de femmes) mais est aujourd’hui très peu connu. Il exécuta aussi un premier buste de Jeanne d’Arc du vivant de Marie, qui fut exposé à la rétrospective Marie d’Orléans en 2008 , puis celui-ci un an après la mort de la jeune sculptrice qui lui fut commandé par Louis-Philippe pour les Tuileries.
L’achat de cette œuvre pour Orléans se justifie pour trois raisons : comme représentation de Jeanne d’Arc, thème privilégié dans ses collections, comme œuvre d’une sculptrice qui porte son nom, et enfin comme sculpture romantique, venant compléter un fonds déjà important autour d’Henri de Triqueti.


Source : La Tribune de l’Art http://www.latribunedelart.com/un-achat-et-un-don-pour-orleans-a-la-tefaf

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