Soutenance de mémoire de recherche sur la fonte d’art à l’Ecole du Louvre

Devant un jury composé de Mmes Robert-Dehault, présidente de l’ASPM,  Annick Texier (LRMH) et  de Jean-François Belhoste (directeur de recherche), Jean-Paul Zitt a défendu son mémoire de recherche sur les développements de la fonte d’ornement sous la Restauration et la Monarchie de  Juillet.

Le jury a souligné la qualité de la recherche, des pistes ouvertes pour des développements futurs dans un contexte difficile car les sources sont plutôt lacunaires. Pour l’ASPM et le réseau international de la fonte d’art, ce que nous avons apprécié, c’est à la fois  – modestement – la confirmation de nos recherches déjà faites et surtout une masse de découvertes : personnes, process, lieux : citons sans ordre le catalogue Savanne, fondeur inconnu (de nous), le rôle des ornemanistes dans la constitution d’une grammaire décorative, un album André des premières années de la fonderie… Nous espérons que dans un prochain numéro de Fontes en 2012 un article  signé J-P Zitt permettra de revenir sur certains des aspects de cette recherche.

cliquez sur le vignettes pour voir les images de la soutenance et les félicitations du jury


ÉCOLE DU LOUVRE Mémoire de recherche Septembre 2011

LES DÉBUTS DE LA FONTE ORNEMENTALE EN FRANCE, DU PREMIER EMPIRE À LA MONARCHIE DE JUILLET par Jean-Paul Zitt

RESUME

Si la fonte de fer est connue depuis le Moyen Age, son essor coïncide avec la révolution industrielle et la modernisation de la ville sous le premier Empire et la Restauration. Matériau résistant adapté à la construction des ponts, des charpentes, des réseaux d’eau et d’éclairage, il sait aussi par sa technique même de fabrication, le moulage, se plier à une infinie variété de formes. Cette double nature lui permet d’investir le décor des portes et façades des nouveaux immeubles bourgeois, des théâtres, des galeries ouvertes à un public désormais féru de salubrité, de confort et d’agrément. Les progrès de la mise en œuvre d’une fonte de qualité, malléable, inspirent architectes et sculpteurs. La fonte ornementale est-elle un art ? On lui reproche son manque d’authenticité. Notre recherche, centrée sur Paris, vise à faire revivre quelques-uns des acteurs des débuts de la fonte ornementale, ornemanistes, architectes, fondeurs, commanditaires, et à restituer leur environnement. Elle tente aussi de situer la nouvelle technique ornementale dans le décor urbain, où des matériaux nouveaux sont mis au service de modèles anciens, et fusionnent en une esthétique originale.

MOTS-CLES : fonte de fer / architecture / ornement / XIXe siècle / Paris

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