Revue de presse : Sainte-Anne-d’Auray. Le chemin de croix est de retour dans le cloître de la basilique

Publié dans Ouest-France

Source : https://www.ouest-france.fr/bretagne/sainte-anne-dauray-56400/sainte-anne-d-auray-le-chemin-de-croix-est-de-retour-dans-le-cloitre-de-la-basilique-6744222

Cinq hauts-reliefs en bronze sont provisoirement posés dans les allées du cloître avant d’être installés sur les murs. Les neuf autres les rejoindront d’ici à la fin 2021. Un patrimoine unique en France, voire en Europe.

Cinq bronzes font leur grand retour dans le cloître de la basilique et attendent paisiblement d’être installés. Après des années d’abandon à l’extérieur et des centaines d’heures de restauration, elles font peau neuve. Au total, le chemin de croix est représenté par quatorze stations pesant chacune entre 800 kg et 1,2 tonne, selon le nombre de personnages qui y figurent.

Entre 1900 et 1904

Un travail d’orfèvre et de minutie confié à Olivier Vilhem, Compagnon du devoir et Meilleur ouvrier de France pour la qualité de son travail en métallerie d’art. C’est à La Séguinière, près de Cholet (Maine-et-Loire) qu’il redonne vie à ses stations.

Le chemin de croix a été réalisé entre 1900 et 1904 par Pierre Rouillard, sculpteur angevin, et par Gaston Chapal, propriétaire des fonderies de Kerloc à Auray. Ce chemin de croix a été concrétisé grâce aux dons des fidèles et de la congrégation Sainte-Anne.

Neuf autres stations en cours de restauration

Sous cette forme, en bronze, il s’agit du plus grand chemin de croix de France, voire d’Europe. Elles seront prochainement installées sur les murs d’enceinte du cloître. Les neuf autres stations sont en cours de restauration. Elles devraient rejoindre leurs voisines d’ici à la fin 2021. « Ces scènes géantes racontent la passion du Christ en relief. On se précipite pour admirer ce récit grandeur nature dans son écrin d’origine », conclut le père Gwenaël Maurey.


Commentaire : à propos du lien entre Chapal et Tusey à Vaucouleurs, voir ici

https://e-monumen.net/mots-cles/chapal/

Ce chantier exceptionnel et titanesque de restauration a été entrepris grâce à l’intervention de la Direction des affaires culturelles de Bretagne (Drac) et de Laure d’Hauteville, architecte des Bâtiments de France. Les stations de fonte, de 2,50 m de haut sur 2 m de large, ont été décapées, tant elles étaient rouillées. Les pièces cassées et manquantes ont été refaites et changées.

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