Revue de presse : acquisition du musée de Saint-Dizier

lu sur le site web de la ville de Saint-Dizier (source : https://www.saint-dizier.fr/actualite/une-nouvelle-fonte-dart-au-musee-de-saint-dizier-4283.html )

Une nouvelle fonte d’art au Musée de Saint-Dizier

Le Musée de Saint-Dizier vient d’acquérir une nouvelle fonte d’art. Il s’agit d’un buste en fonte de Diane, réalisé au XIXe siècle, par les établissements Durenne à Sommevoire.

Haut de 58.5 centimètres pour 37.5 centimètres de large et 32 kilogrammes… le buste de Diane, dernière fonte d’art acquise par le Musée de Saint-Dizier, vient d’être installé dans la salle d’exposition dédiée. Acquise en 2018, cette œuvre a été restaurée entre novembre 2018 et juin dernier. Elle vient grossir la collection de fontes d’art du musée, portant son nombre à treize. Datant du troisième quart du XIXe siècle, ce buste figure au catalogue Durenne de 1868 et a été coulé dans les établissements éponymes à Sommevoire. Il s’agit de la copie d’une sculpture antique, intitulée « Diane de Gabies » appartenant aux collections du Louvre. L’original, une statue en pied, date du IIIe siècle après JC.

Cette fonte, le premier buste acquis par le musée bragard, témoigne de la diversité des fontes d’art réalisée par les fonderies locales. Aux côtés des autres éléments décoratifs et ornementaux en fonte de fer du XIXe siècle ou Art Nouveau, ce buste est un faire-valoir des savoir-faire des fondeurs haut-marnais.

Cet enrichissement de la collection intervient dans le cadre de la politique d’acquisition de fontes d’art menée par la Ville de Saint-Dizier depuis 1991. En effet, elle en possède une vingtaine, au musée ou en ville, dont « Le siège de 1544 », par René Carillon (Capitain-Gény – 1905) et « Fortifications » par Jacques Perreaut (GHM – 2005). « Avec l’archéologie, la fonte d’art sera un des axes majeurs du projet scientifique culturel du musée qui sera, dans les années à venir, abrité au château » se réjouit Elisabeth Robert-Dehault, maire de Saint-Dizier.

Activité emblématique de l’industrie haut-marnaise, la production de fontes ornementales s’est développée au XIXe siècle. Des milliers d’œuvres, nées du ciseau de sculpteurs, ont été éditées en série et diffusées en France et dans le monde. Les fondeurs d’art ont aussi réalisé des commandes publiques dont Paris est la vitrine par excellence avec les chevaux ailés du pont Alexandre III (Val d’Osne et Durenne), une partie du décor extérieur du musée d’Orsay (Durenne), celui du pont de Bir Hakeim (Capitain-Gény), les fontaines Wallace, les entrées de métro Art nouveau d’Hector Guimard…

 

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