Parmi les formes de mobilier urbain et de signalétgique historique, on pense rarement à ce qui est à terre. Les panneaux sont généralement en haut (et à cet égard on racontera une fois de plus la célèbre phrase : “on reconnaît un Parisien et un touriste parce que le touriste marche le nez en l’air et le Parisien regarde par terre pour éviter les crottes de chien“. Désormais, à Nancy, du moins, on regardera aussi à terre pour visiter la ville, non pas pour éviter des désagréments, mais au contraire pour mieux connaître la cité.
Grâce au partenariat avec Pont-à-Mousson, le plan de 1611 qui a été numérisé, transformé en relief par la technique de l’informatique 3D s’est transformé en plans-relief en fonte. L’article de l’Est-Républicain et la photo qui nous a été communiquée donne plus d’explication sur cette démarche patrimoniale nancéenne.
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Rappelons pour être complet que d’autres villes ont utilisé le plan-relief au sol pour aider à se repérér (voir l’exemple de Santiago du Chili plan de 1646 : comme nous sommes au Chili pays du cuivre, le plan est en bronze). Mais ici, il s’agit d’itinéraire.
PS Saint-Dizier a utilisé le plan-relief, mais mis au mur du musée.