Ce n’est pas de la fonte française, mais cela mérite le détour :
Il ponte «delle sirenette», meglio conosciuto come ponte «delle sorelle Ghisini» all’interno del Parco Sempione (Milano)
The bridge ‘of Sirenette’, better known as a bridge ‘Ghisini sisters inside of Parco Sempione
source : http://www.geocaching.com/seek/cache_details.aspx?guid=9faa907e-0736-4285-bade-4658986a9e2b
La sua storia ha inizio nel 1840, quando all’ingegnere Francesco Tettamanti viene chiesto di progettare un ponte, che avrebbe dovuto attraversare la «fossa interna» che si trovava all’altezza del «terraggio» di San Damiano, in corrispondenza dell’attuale via Ronchetti. Il 23 giugno 1842, il ponte viene inaugurato ufficialmente in presenza di numerose autorità, tra cui l’arciduca Ranieri, viceré dell’impero asburgico. La vera novità consiste nel materiale impiegato per la sua costruzione, ovvero la ghisa. È la fonderia Falck di Dongo a fornire la lega metallica, composta da ferro e carbonio, che tanto va di moda in Europa e che sta prendendo piede anche a Milano.
Il ponte presenta quattro statue, anch’esse in ghisa fusa, raffiguranti quattro sirene che stringono un remo tra le mani. Da qui ponte «delle sirenette», presto ribattezzato ponte «delle sorelle Ghisini», con chiara allusione al metallo utilizzato per forgiare le sirene. In passato, le loro forme procaci non mancarono di suscitare qualche polemica, indignando le puritane coscienze ottocentesche, così che le statue divennero uno dei simboli della Milano popolare, tanto che le coppie di innamorati erano solite sfiorarle, nella speranza di riceverne fortuna e protezione per il loro amore. Negli anni Trenta del Novecento, la «fossa interna» viene coperta e le «sorelle Ghisini» si trasferiscono, con tanto di ponte, al Parco Sempione, dove tuttora si trovano.
(Cliquez sur les vignettes : Photos Mario Ghezzi Giorgio Branco)
The bridge ‘of Sirenette’, better known as a bridge ‘Ghisini sisters. His story begins in 1840, when the engineer Francis Tettamanti are asked to design a bridge, in correspondence via Ronchetti. On 23 June 1842, the bridge is officially inaugurated in the presence of numerous authorities, including the Archduke Ranieri, viceroy of the Habsburg Empire. The real novelty lies in the material used for its construction, cast iron. It is the melting of Dongo Falck to provide the metal alloy composed of iron and carbon, in fashion in Europe.
The bridge has four statues, also made of cast iron, representing four mermaids who forge an oar in his hands. From this bridge ‘of Sirenette’, soon renamed the bridge ‘sisters Ghisini, with a clear allusion to the metal used to forge the sirens. In the thirties of the twentieth century, d the ‘sisters Ghisini’ move in Parco Sempione, where even today they are found.
A propos de la fonderie FALK http://www.henokiens.com/index_falck_fr.php http://www.falck.it/eng/chisiamo_storia.shtml
Au XVIe siècle, la Lombardie, une des régions du Nord de l’Italie, était réputée pour la production de l’acier utilisé pour la fabrication des armes et des cuirasses.
Les régions situées au pied des montagnes lombardes se prêtaient particulièrement bien à la production de l’acier de par leur situation près des cours d’eau fournissant la force motrice nécessaire aux fonctionnement des forges. Cette région contribuait en plus, grâce à ses mines de fer et ses grandes forêts, à la production de charbon de bois essentielle à la sidérurgie. Cette tradition s’est perpétuée pendant des siècles pour progresser de façon spectaculaire à la fin du XVIIIe siècle grâce à la Révolution Industrielle européenne grande utilisatrice d’acier dès ses débuts et ce, dans de multiples domaines.
Installée dans la Région de Côme, la famille Rubini, des industriels de la soie de longue tradition, décide de changer ses activités de base en achetant les forges de Dongo situées sur les rives du lac de Côme et les minières de fer situées un peu plus loin. Avec ces deux acquisitions, débute l’aventure des Rubini dans le secteur de l’acier. C’est en 1833 que les Rubini proposent à un ingénieur alsacien, Georges Henri Falck, devenu un spécialiste de la sidérurgie grâce à ses activités dans la région française, l’Alsace, de venir à Dongo.
Quelques années plus tard, Georges Henri Falck s’associe avec les Rubini et en 1863 son fils, Enrico, épouse Irène Rubini, l’une des héritières de la grande entreprise de Dongo. Après avoir multiplié de nombreuses expériences dans des sociétés sidérurgiques lombardes, Enrico Falck laisse, quand il meurt prématurément, l’ensemble de la gestion des activités sidérurgiques à sa femme et à son fils, Giorgio Enrico Falck. Ce dernier, entreprend de réunir l’établissement de Dongo, propriété de la famille de sa mère, à d’autres entreprises du même secteur situées également en Lombardie.