Esmeralda : figure de la bohème…

L’automne et l’hiver 2012 ont permis de découvrir au Grand Palais à Paris l’exposition Bohêmes avec la représentation des Gipsies (d’origine égyptienne), des Zingari (les Tsiganes) et des Roms (de Roumanie). La présentation conduit des Bohémiens à la “vie de Bohème”, des nomades libres comme l’air mais pauvres, aux artistes pauvres et se voulant libres et créateurs.

Le métal est présent par quelques oeuvres emblématiques  dans la scénographie de Robert Carsen.

1. Dès le début, un marbre grec du Pentélique est complété à la Renaissance par une tête et des membres en bronze pour “faire” bohème. A la charnière des deux mondes présentés par l’exposition, une Zingara de Clesinger danse… et dans la vitrine deux statuettes – également de bronze-  montrent deux actrices jouant des rôles de “bohémiens”. Les soeurs Elssler furent si célèbres dans les rôles de bohémiennes qu’elles dansèrent à la Maison Blanche lors d’une tournée américaine vers 1840.

A l’étage, la bohème est symbolisée par un Godin qui chauffe la soupente ou l’atelier du “rapin”. Moins exotique !

Notons que Franz Lizst, hongrois d’origine qui connaissait bien les Bohémiens et les artistes européens, s’insurgeait contre cet amalgame, suggérant que ces derniers n’avaient rien compris au monde des Bohémiens !

Notre contribution à l’exposition sera ce rappel de deux planches de catalogues de fonte d’art : deux Esmeralda qui n’ont rien d’exotique… (Denonvilliers et Tusey).

Esmeralda au catalogue de Tusey  http://e-monumen.net/patrimoine-monumental/tu_duch_1896_pl373_11-xi-statues-decoratives/

Esmeralda par Houssin sur le catalogue Denonvilliers :  http://e-monumen.net/patrimoine-monumental/deno_1894_pl304-statues-et-bustes/

Pour une présentation de cette exposition : http://www.latribunedelart.com/bohemes-article004030.html

 

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