Emaillerie et art : l’histoire de la Fonderie Baudin à Sellières (Jura)

L’art en renfort de la fonderie

La poterie culinaire a été émaillée pour améliorer l’utilisation des pots, tant pour le goût des aliments que pour la facilité d’entretien. La plupart des entreprises qui ont fait de la fonte culinaire et des fourneaux ont donc eu une émaillerie. Comme Dommartin-le-Franc, d’autres fonderies ont vanté la qualité de leur émail, les couleurs, les décors.

La fonderie Baudin n’a pas échappé à cette évolution, somme toute logique. Les catalogues vantent les cuisinières ; la publicité créée par Cappiello montre cependant un désir de sortir de l’ordinaire et d’utiliser des moyens de communication plus percutants. De la même façon, la production de cuisinières-jouets, en fonte émaillée également, témoigne d’une stratégie de diversification. Là où les fabricants de jouets proposaient de la tôle, la fonderie Baudin ne reculait pas devant la fonte : la « Baby Baudin » devait être le rêve des petites cuisinières comme le grand modèle celui des cordons-bleus.

Pourtant, au début du XXe siècle, puis après la Grande Guerre, le marché de la fonte culinaire émaillée n’est plus aussi porteur. L’entreprise réfléchit alors à une diversification possible : quand on sait émailler des fontes, ne sait-on pas émailler des panneaux ?


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un détail des panneaux du Chevalier Normand (pour le paquebot Normandie) reconstitué à partir des panneaux non retenus pour le produit final – présentation au musée des Forges de Baudin.

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