Après l’exposition de Nancy sur Henry Rouart : un médaillon représentant Henry Rouart

L’exposition est terminée mais le travail de recherche subsiste.

Pourquoi parler de peinture dans cette rubrique  ? Tour simplement parce qu”Henry Rouart est associé à Mignon (grande serrurerie, chef d’entreprise, administrateur du Val d’Osne). C’est un artiste mais aussi un technicien : on lui doit le “pneumatique”, système de dépêches expédiés par air comprimé dans le sous sol parisien.

Interrogé sur ce point, le commissaire de l’exposition, Charles Villeneuve de Janti,  nous a confirmé que cet aspect de sa vie était abordé, mais modestement :

“Son travail d’ingénieur et de métallurgiste est discrètement évoqué dans l’exposition par une médaille de Pierre Prouha, à l’effigie d’Henri Rouart, justement réalisée en fonte de fer patinée, en 1884.”

Rouart_nancy

Lire :

http://www.latribunedelart.com/les-rouart-de-l-impressionnisme-au-realisme-magique-5538

https://fr.wikipedia.org/wiki/Stanislas-Henri_Rouart

Né en 1833, Henri Rouart, fils d’un passementier, suit de brillantes études au lycée Louis le Grand à Paris. Il rencontre des jeunes gens brillants et cultivés, comme Louis Bréguet ou Edgar Degas. Sorti 10e de Polytechnique en 1855, il abandonne la carrière militaire pour se consacrer à son métier d’inventeur et d’industriel.

En 1859, il travaille avec l’inventeur Joseph-Etienne Lenoir pour mettre au point un moteur à gaz à combustion interne.

Pendant près de vingt ans, les recherches de Lenoir et Rouart les conduit à construire un prototype de moteur à quatre temps fonctionnant au gaz puis au pétrole.

Pour construire certaines de ses machines, Rouart a besoin de fers creux de bonne qualité. N’en trouvant pas, il décide de construire une fabrique à Montluçon, qui devient en 1865 une usine vaste et très moderne, qui emploie jusqu’à 350 ouvriers dans 10000 m2 de bâtiments.

En 1873, Rouart décide de travailler sur la mise au point d’un appareil de réfrigération pour produire de la glace. Il s’associe avec Carré, qui a mis au point une machine fonctionnant à l’ammoniac, gaz au grand pouvoir frigorifique.

En 1880, la Préfecture de police de Paris achète une machine pour refroidir la morgue et améliorer la conservation des cadavres.

A la même époque, il met au point un système de transmission pneumatique des dépêches. En 1866, une liaison entre le Grand Hôtel et la Bourse de Paris est créée, permettant d’envoyer en toute confidentialité des dépêches en moins d’une minute. En 1875, un réseau de 25 km est installé à Paris.

Source : http://www.appl-lachaise.net/appl/article.php3?id_article=2413

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