Journée Métal France 2023 : Protection du patrimoine métallique entre efficacité, réversibilité, esthétisme et illusions

Pages consacrées à la protection des fontes… Téléchargez ces pages en cliquant sur le lien : Journee Metal France 2023 Pages 1, 2, 30 41

Lise Bastardoz, Antoine Amarger, Clémence Cauvin-Hardy, Marie Fays, Marine Bayle, et al.. Journée Métal France 2023 : Protection du patrimoine métallique Entre efficacité, réversibilité, esthétisme et illusions. Elodie Guilminot Arc’Antique, 2023. ฀hal-03981126฀

Autrices de l’article : 

Aurelia Azema  Ingénieure de Recherche, LRMH – Laboratoire de Recherche des Monuments Historiques ; Centre de Recherche sur la Conservation (CRC, UAR 3224), Muséum National d’Histoire Naturelle, CNRS, Ministère de la Culture

Anne-Marie Geffroy Conservatrice-restauratrice, EIRL ICARE METAL

Résumé :

La fonte d’art connait un essor entre la seconde moitié du XIXe siècle et le début du XXe siècle. Elle est employée comme ornement ou comme structure, revêt souvent ces deux fonctions simultanément. Elle s’expose à l’intérieur mais aussi à l’extérieur des édifices, embellit les jardins. Ce métal est systématiquement revêtu, tant pour des rai- sons d’esthétisme que de protection mais aussi, parfois, pour donner l’illusion d’un matériau plus noble.

La diversité des traitements de surface développés lors de cette période est attestée par les documents d’archives et est clairement constatée sur le terrain : peintures, revêtements métalliques (feuilles, dépôts électrolytiques, pail- lettes), patines. En complément des travaux présentés lors du colloque Métal à ciel ouvert en 2014, nous propo- sons, lors de cette communication, à travers une sélection d’œuvres et d’ouvrages, de témoigner de la diversité des pratiques de revêtements de ce métal entre le XIXe et le XXe siècle, redécouvertes lors de chantiers de restauration. Ces traitements, qui font illusion en masquant presque systématiquement la nature du métal sous-jacent, nous par- viennent parfois intacts ou altérés. Cependant le plus souvent, ils sont recouverts par plusieurs couches attestant des changements de couleurs opérés à chaque réappropriation de l’œuvre au contexte culturel et historique depuis sa création. Ces connaissances acquises n’ont jusqu’à présent que peu (voire pas) fait l’objet d’une diffusion éten- due auprès de la communauté des différents acteurs œuvrant à la conservation du patrimoine métallique.

Seront abordés, notamment, à travers deux thèmes, celui des fontes de fer comme élément d’architecture et celui des sculptures en fonte, les exemples suivants : la rose et le baldaquin de l’église Saint-Augustin à Paris, la porte et les bénitiers de l’église Saint-Vincent de Paul, la fonte d’art du Chili, la sculpture de Sapho du musée des arts de Nantes, les monuments aux morts.

———————–

Quelques copies d’écran de l’article

Loading

258 vues