L’histoire mouvementée des fontaines Wallace de Bordeaux

Les fontaines Wallace à Bordeaux

Un mécène juif, Daniel Iffla dit Osiris, avait offert à la fin du XIXe siècle six fontaines Wallace à la ville de Bordeaux. Un don assorti de conditions quant aux implantations, entre autres que l’une d’elles soit installée proche de son lieu de naissance, place du Général-Sarrail, près de la place de la Victoire.

C’est en 1873 qu’Osiris décida de suivre l’exemple de Wallace à Paris […].

“Je propose de les placer aux points suivants, préconise un dénommé Wolf, alors ingénieur les eaux à Bordeaux: place des Augustins (aujourd’hui place du général sarrail), Jardin public, jardin de la mairie, allées Damour (place des Martyrs-de-la-Résistance), square de la place Dauphine (place Gambetta) et square futur de Saint-Michel.”


Trois ont disparu de Bordeaux dans des circonstances méconnues.
L’une d’elles est au Centre culturel de Creon (33), une autre dans l’ile de Grenade aux Antilles , détruite par un ouragan…
La municipalité a choisi d’en implanter des rééditions. Une d’elles, cours Xavier Arnozan, a été offerte par Madame Schiller (décédée en 2007), descendante de sir Wallace, qui résidait en face de la fontaine.
Les trois offertes par Daniel Iffla Osiris sont :
* Jardin Public
* Jardin de la mairie
* Place du Général Sarrail
Cette dernière déplacée par l’architecte Willmotte fut un temps implantée place Stalingrad à Bordeaux Bastide où elle n’avait plus aucun sens. Le
donateur Osiris la voulant proche de son lieu de naissance, un Bordelais, Richard Zéboulon, se battit pour qu’elle revint à son emplacement initial
repeinte en vert empire. Il a obtenu gain de cause après un bras de fer avec le maire Alain Juppé.
Des rééditions sont implantées :
* Place de Stalingrad
* Place Porto-Riche
* Place Jacques Lemoine
* Place Mitchell
* Cours Xavier Arnozan

Une autre fontaine a été offerte par la ville de Bordeaux à la ville japonaise de Fukuoka. (nous n’avons pas pu la repérer).

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