Les systèmes constructifs à l’épreuve de la réalisation : Louis Auguste Boileau expérimentateur du fer dans les églises Saint-Eugène et Sainte-Marguerite

Conférence : mardi 20 octobre 2015, à 17 h 30 de Laurent KOETZ, maître assistant à l’École d’architecture de la ville et des territoires à  Marne-la-Vallée :

Les systèmes constructifs à l’épreuve de la réalisation : Louis Auguste Boileau  expérimentateur du fer dans les églises Saint-Eugène et Sainte-Marguerite

Le parcours de Louis Auguste Boileau (1812-1896) témoigne de nombreux centres d’intérêt.  D’abord menuisier d’art, il se forme ensuite à l’architecture auprès de Louis Alexandre Piel  (1808-1841). Animé par la volonté de créer une nouvelle forme d’architecture, il déploie tout  au long de sa vie, une considérable énergie pour promouvoir ses ambitieuses propositions.

Autour de 1850, il conçoit le système à « voussures imbriquées à nervures butantes », illustré  par le projet de « composition synthétique », un édifice religieux de très grande dimension.  Sur le plan des réalisations, l’architecte expérimente l’emploi du fer dans plusieurs  constructions, notamment à Paris et au Vésinet, lors de l’édification des églises Saint-Eugène  (1854-1855) et Sainte-Marguerite (1862-1865). Entre les systèmes théoriques et les édifices  qu’il parvient à construire, le chemin est loin d’être linéaire. Bien souvent, l’architecte est  obligé de mettre entre parenthèses certaines de ses idées ou de formuler de nouvelles solutions  afin de répondre aux impératifs de la commande. Boileau sait alors négocier avec les  contraintes de la réalité afin de poursuivre son idéal de renouvellement de l’architecture.

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