Fonte du Val d’Osne à Marseille : une démarche originale en 1911-1912

Aujourd’hui le site de la Rouvière (http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Rouvi%C3%A8re_A)  est tout sauf séduisant : le projet immobilier moderne a pris la place du château et seul le bassin et ses fontes résistent à l’usure du temps.

Un sculpteur méconnu (de nous) : il a sa page sur Wikipédia pourtant : Charles Delanglade : http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Delanglade

Voir également : http://marseillesculptee.blogspot.fr/search/label/Delanglade%20Charles%20%28S%29

Delanglade_en_1902

Un mécène, grande figure de l’économie marseillaise au début du XXe siècle : la famille (la famille Bonnasse) a aussi sa page sur Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Famille_Bonnasse

Des fontes à la manière de Versailles éditée par le Val d’Osne ; des fontes hors catalogue.

Grâce aux contributeurs, nous disposons du contrat passé entre le commanditaire et la fonderie. Nous vous proposons de découvrir cette histoire, l’un des derniers feux de la fonte d’art “classique” avant la première guerre mondiale.



Un exemple de la collaboration de Charles Delanglade avec Joseph Bonnasse II est toujours visible à Marseille, dans la vaste copropriété de La Rouvière, située dans le quartier du Cabot, au sud de la ville.

Le bassin central du parc est resté en l’état, incorporé au nouvel environnement urbain créé en 1962 sur l’emplacement de l’ancien domaine de la famille Bonnasse, à proximité du centre commercial des différents bâtiments de l’ensemble immobilier qui compte 2 200 logements et 8 000 habitants.

Ce bassin se trouve dans l’alignement du château qui existe toujours et qui a été divisé en lots de copropriété.

Charles Delanglade a sculpté en plâtre un ensemble composé de Deux enfants aux dauphins et d’un groupe central dit Groupe Louis XIV en 1911 pour le compte du banquier marseillais Joseph Bonnasse II, propriétaire du château de La Rouvière.

Le 5 février 1912 puis le 17 février 1914, deux contrats d’édition en fonte de cet ensemble sont conclus avec la Fonderie d’art du Val d’Osne aux conditions suivantes :

  • Un droit d’édition est concédé par le sculpteur-statuaire à la fonderie durant vingt années,
  • Un pourcentage sur chaque modèle métallique est reversé à l’artiste par la fonderie,
  • L’édition peut être réalisée en bronze, fonte de fer, étain, plomb, zinc ou tout autre métal,
  • Le modèle original en plâtre demeure dans les ateliers de la fonderie.

Joseph Bonnasse acquiert enfin la réalisation métallique à partir de juin 1912 et l’installe dans le bassin central de sa propriété.


 

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cliquez sur les vignettes : source : Wikipédia


 

 

 

 

Galerie présentant le contrat d’édition :


 

 

 

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